
Notre histoire
C'est de la grande tradition des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle qu'est né le Centre hospitalier de Cadillac. A son origine, l’hospice Saint-Léonard, construit en dehors des remparts de la cité, donne asile aux pèlerins, aux passants, aux pauvres et aux infirmes.

Le 2 juin 1617, Jean-Louis de Nogaret, marquis de La Valette, premier duc d’Épernon, fonde un nouvel hôpital par acte de donation. Celui-ci est détruit et remplacé par l’hôpital Sainte-Marguerite, baptisé par le duc d’Epernon en souvenir de sa défunte épouse Marguerite de Foix-Candale.
A partir du 18ème siècle, l’établissement prend en charge des patients « tombés en état de démence ». Ils sont accueillis dans un pensionnat adjacent à l’hôpital Sainte-Marguerite. A la fin du 18ème siècle, les aliénés représentent la majeure partie des pensionnaires.


Suite à la loi de 1838, l’hôpital Sainte-Marguerite devient un asile psychiatrique autonome dédié au traitement exclusif des malades mentaux. Cependant, l’hôpital continuera d’exister par ailleurs et de dispenser des soins somatiques jusqu’en janvier 1972.
Le 8 juillet 1845, les femmes hospitalisées sont transférées à l’asile Saint-Jean à Bordeaux. Cet asile déménagera en 1890 sur le terrain du Château-Picon, aujourd’hui Centre hospitalier Charles-Perrens. L’asile de Cadillac accueillera majoritairement des hommes jusqu’en 1972.
La circulaire de 1937 relative à la réorganisation de l’assistance psychiatrique dans le cadre départemental, transforme l'asile public autonome d’aliénés en hôpital psychiatrique autonome.

L'Unité pour Malades Difficiles (UMD) est inaugurée en 1963 afin d'accueillir des patients dont les troubles du comportement ne permettent pas le maintien dans une unité classique.
Suite à la loi portant sur la réforme hospitalière en 1970, l'hôpital psychiatrique devient Centre hospitalier de Cadillac.
Enfin, en 2016, la 8ème Unité Hospitalière Spécialement Aménagée (UHSA) de France ouvre ses portes au CH de Cadillac pour les patients détenus pris en charge par l'administration pénitentiaire qui présentent des troubles psychiatriques.
Aujourd’hui, la devise de la ville de Cadillac-sur-Garonne, « Hospitalière par nature », atteste de l’histoire étroitement imbriquée entre la ville, le château ducal et le Centre hospitalier de Cadillac. Situé au cœur même de la cité, fort de plus de cinquante ans d’histoire d’une prise en charge de la maladie mentale déployée hors les murs, le Centre hospitalier de Cadillac est toujours resté un lieu de vies et d’histoire(s) résolument ouvert sur l’extérieur et tourné vers l’avenir.
