Depuis la création du Centre Hospitalier de Cadillac, le patrimoine arboricole n’a cessé de s’enrichir au fil des siècles avec différentes variétés d’arbres qui ont été plantés entre les années 1820 et 1960.
Aujourd’hui, le parc de l’établissement compte une quinzaine d’espèces, chacune avec leur particularité médicinale.
Leur présence permet non seulement d'embellir le cadre de vie du Centre Hospitalier de Cadillac mais participe également au bien-être des patients.
3. Glycine labellisée « Arbre remarquable » en 2025
- Nom scientifique : Wisteria sinensis
- Caractéristiques : Fleurs pendantes, parfumées
- Habitat : Jardins et treillis
- Plantation estimée : 1825
- Utilisations médicinales :
Fleurs séchées en poudre pour leurs propriétés antioxydantes.
9. Séquoïa à feuilles d'if
- Nom scientifique : Sequoiadendron giganteum
- Caractéristiques : Un des plus grands arbres du monde
- Habitat : Forêts de Californie
- Plantation estimée : 1966
- Utilisations médicinales :
Résine utilisée pour ses propriétés antibactériennes dans les onguents.
11. Platanes à feuilles d'érable
- Nom scientifique : Platanus acerifolia
- Caractéristiques : Feuilles semblables à celles de l'érable
- Habitat : Zones urbaines
- Plantations estimées : 1837 et 1864
- Utilisations médicinales :
Feuilles utilisées pour leurs propriétés anti-inflammatoires en infusion.
En protégeant notre patrimoine arboré, nous ne faisons pas que sauvegarder un héritage naturel, mais nous investissons également dans un avenir où la biodiversité et le bien-être des individus sont en harmonie. Les arbres, par leur diversité et leur force, nous enseignent l'importance de vivre en équilibre avec notre environnement, un message fondamental à transmettre aux générations futures.
1. Les cellules des pèlerins
La donation du 2 juin 1617 du duc d’Épernon précisait que les religieux administrant l’établissement (les frères de Saint-Jean-de-Dieu) devaient :
« garder douze lits proprement garnis dans lesquels ils seront obligés de recevoir jusqu’ à 12 malades qui s’y présenteront… »
« en un autre lieu six lits pour les pauvres pèlerins, passants nécessiteux, auxquels ils administreront du pain et du vin et le chauffage jusqu’ à deux nuits s’il est besoin… »
Aujourd’hui, le Centre Hospitalier de Cadillac continue d’accueillir les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle dans deux « cellules ».
C’est à notre connaissance le seul établissement hospitalier de France à poursuivre cette ancienne tradition, respectant ainsi la volonté de son fondateur.
2. Cimetière des Oubliés et Maison du fossoyeur
Le Cimetière des Oubliés est un lieu de sépulture lié à l'histoire de l'hôpital psychiatrique de Cadillac.
Créé en 1923 pour accueillir les corps des soldats de la guerre de 1914-1918 morts à Cadillac-sur-Garonne qui avaient été internés car traumatisés par les combats, il est l’un des très rares témoignages d’un sujet méconnu de l’histoire de France : celui de ces combattants abîmés par la guerre, l’oubli de « ces gueules cassées », de ces « mutilés du cerveau ».
Mais le Carré militaire qui comprend 98 sépultures des « mutilés du cerveau », ne représente qu’une partie du cimetière. D’après les recherches qui ont été menées, 4 464 personnes y ont été inhumées, parmi lesquelles on comptait des combattants mais également des civils hommes, femmes et quelques enfants.
Propriété de la commune, le Cimetière des Oubliés est inscrit partiellement au titre des Monuments historiques pour le Carré des combattants et son mur de clôture.
Un projet de restauration et de mise en valeur de ce site a été engagé en juin 2018 grâce à la mobilisation de l'Association des Amis du Cimetière des Oubliés, de la Région Nouvelle-Aquitaine, de la ville de Cadillac-sur-Garonne et au soutien du Ministère des Armées.
Le Cimetière des Oubliés a été inauguré le 19 septembre 2020.
Ce travail de mémoire s’est attaché à rendre visibles les noms de tous les Oubliés inhumés au cimetière.
L'Espace d'Interprétation Mémorielle, dit la « Maison du Fossoyeur » et inauguré le 15 octobre 2021, est une invitation à la découverte de cette partie de l’histoire du Centre Hospitalier de Cadillac.
3. Cour d'honneur - en cours de construction
Le premier corps de logis, ayant au devant une cour qui ouvre sur la rue Cazeaux-Cazalet, était consacré au logement de l'administration.
Les appartements du directeur et les bureaux se situaient au premier ; le rez-de chaussée formait le logement des sœurs.
La chapelle se situe sur l’aile droite de la cour avec un accès direct sur la rue.
On identifie sur le toit du corps de logis un clocheton
Sur des bâtiments comme les hôpitaux, ils pouvaient avoir une signification religieuse ou spirituelle, symbolisant la protection divine ou la proximité avec le ciel. Dans le cas d’un hôpital ancien, qui était souvent rattaché à une institution religieuse (comme un monastère), ces éléments architecturaux pouvaient symboliser un lien avec la foi.
Dans d’autres cas, les clochetons sur les bâtiments pouvaient être utilisés pour diverses raisons : signaler un changement d’activité, rappeler l’heure des prières dans les établissements religieux, avertir les résidents du bâtiment en cas d’urgence, apporter un peu plus de lumière ou d’air dans les combles, etc.
Concernant l’hôpital de Cadillac, l’usage de ce clocheton n’a pas été clairement identifié.
4. Chapelle
La chapelle de l’hôpital, dédiée à Saint-Jean-Baptiste et Saint-Louis, a été fondée en 1604 en réponse aux besoins spirituels des patients, des pèlerins et du personnel de l’hôpital.
Elle est un exemple d’architecture religieuse classique, avec une façade sobre et une nef voûtée.
Elle abrite 2 statues religieuses notables, toutes deux classées au titre des objets mobiliers.