Félicitations à la réalisatrice Marine LACLOTTE, pour le césar 2022 du court métrage obtenu pour "Folie douce, folie dure"

Les occasions de se réjouir sont assez rares en ce moment. Alors ne goûtons pas notre plaisir lorsqu'une cadillacaise, fille d'une de nos agents (félicitations à la Maman qui a raison d'être fière !) est récompensée à la cérémonie des César 2022 ! Mais quelle récompense ! Pas n'importe quelle récompense : le prix du meilleur court métrage d’animation pour son documentaire « Folie douce, folie dure » !
La réalisatrice Marine Laclotte, originaire de Cadillac, en Gironde, et diplômée de l’École des Métiers du Cinéma d’Animation (EMCA) d’Angoulême, a remporté le César du meilleur court métrage d’animation, ce vendredi 25 février 2022. Une récompense qui vient s’ajouter à un palmarès international déjà flamboyant pour ce documentaire animé qui pose un regard sans filtre, mais empli d’humanité sur les patients et les soignants de l’hôpital psychiatrique de Cadillac, où sa mère travaille comme assistante sociale.

« C’est un film que j’ai écrit convaincue que quelque chose fait toujours lien entre nous tous, êtres vivants. Aussi différents sommes-nous les uns des autres. Toutes les rencontres que j’ai pu faire autour de ce film, au sein du tournage, au sein des institutions psychiatriques ou avec ma merveilleuse équipe m’ont amené la même réponse : la nécessité d’aimer et d’être aimé », a témoigné Marine Laclotte vendredi soir, César en main.

Une déclaration qui résonne d'autant plus face aux évènements en Ukraine qui nous émeuvent tous.

Le film a été réalisé en 2015 et a été produit par Lardux Films et Folimage. Il est largement inspiré de l'enfance de Marine Laclotte, à Cadillac. Les enregistrements sonores sont ceux des patients et du personnel, enregistrés pendant deux mois, dans les unités Régis et Seglas, du GEM de Cadillac, de l'Etablissement Montalier à Saint Selve et du Bistrot Associatif de Bordeaux. Ces enregistrements ont inspiré Marine Laclotte pour créer et développer un univers graphique original.

« Je voulais déstigmatiser la folie. Dans les unités de soin, j’ai rencontré des personnes inadaptées à notre société. Cela ne veut pas dire qu’elles sont dangereuses. Les personnages n’ont pris chair qu’au contact des soignants et des patients. J’avais une grande responsabilité : rester proche de la réalité, comme dans un travail documentaire », expliquait la réalisatrice il y a quelques jours dans une interview à « Sud Ouest ».

Merci Marine LACLOTTE pour les patients, pour les professionnels que vous valorisez et qui en ont, plus que jamais besoin et qui le méritent tant. Votre travail entre en résonnance avec un autre film, "A l'infini" tourné au Centre Hospitalier de Vauclaire.

Nous espérons avoir le plaisir de vous revoir dans nos "murs" qui n'ont de murs que le nom pour fêter avec vous, les professionnels et les patients, ce César.

Article dans le républicain

Histoire courte de Marine Laclotte